Séverine Benveniste

article Severine confluences VcommeSamedi

Je suis une passionnée.
Des mots. 
Des personnes.  
Des jolies choses.
Des couleurs.

 

J'ai longuement réfléchi à la façon de me raconter ici. Tâche difficile au demeurant... Il m'est tellement plus aisé de parler d'autrui que de poser les mots sur moi-même... Je me suis tout de même livrée à l'exercice. Plusieurs textes ont ainsi vu le jour. Comment choisir celui que j'allais privilégier ? Très vite, j'ai répondu à cette question par une autre : pourquoi donc me contenter d'une seule version ? J'ai finalement décidé de vous en présenter trois. Peu importe que vous n'en découvriez qu'une seule ou que vous poussiez la curiosité jusqu'à toutes les lire : si vous êtes arrivé.e sur cette page, c'est que vous souhaitez en savoir plus sur moi. Vous serez comblé.e. Bonne lecture !

 
Severine Qui suis je Version courte A propos VcommeSamedi 

Je suis une passionnée.
De la vie. Des mots. Des personnes. Des jolies choses. Des couleurs.

Je suis entière. Sensible. Honnête. Simple. Gentille. Gaie. Optimiste. Marrante. Exigeante. Râleuse. Bavarde. Silencieuse. Empathique. Soucieuse. Discrète. Enjouée.

Je pense tout le temps.
A ce que je devrais faire.
A ce que j’ai fait.

J’ai les sens constamment en éveil.
J’ai besoin d’écrire, de concevoir et de créer.
J’ai envie d’ensoleiller le quotidien. Comme dans la chanson, j’aimerais débarbouiller le gris. Avec des jolies choses. Avec des mots. Avec des couleurs.

Des mots, j’en sème.
De la couleur, j’en saupoudre.
Les mots et les couleurs, je les mets partout.
Sur mes cahiers d’écolière - et ceux de mes propres élèves.
Sur les murs de mes chez-moi - et ceux de mes classes.
Sur mes fiches de préparation de cours - et mes dossiers de création d’entreprise.
Sur mes dessins de petite fille - et ceux des objets et accessoires que j’ai édités.
Et ici, sur ce site qui me ressemble tant.

V comme Samedi raconte tout cela… et tellement plus.
V comme Samedi dit mon envie d’apporter du bonheur à autrui avec ma plume, ma sensibilité et mes envies colorées.
V comme Samedi, c’est ma Maison de mots dont la porte est toujours ouverte. C’est un lieu à part où mon écriture se sent chez elle… tout comme j’espère que chacun s’y sentira bien, comme à la maison. 

 

Severine Qui suis je Version portrait chinois A propos VcommeSamedi


Pour cette version, je me suis prêtée au jeu de mes propres questions, celles que j'ai posées à mes hôtes de la rubrique «Confluences» .

1. Le moment de la journée que je préfère 

Il y en a plusieurs ! Les premier et dernier échanges de regard, de parole et de geste tendre avec chacun de mes enfants. J’adore aussi quand la maison redevient calme et silencieuse, le matin ou le soir, et que je me (re)mets au travail, une théière fumante à portée de main : un moment propice à l’inspiration, durant lequel j’ai le sentiment d’avoir la journée ou la soirée entière devant moi. En fait, plus qu’un moment en particulier, c’est la succession des moments que j’aime, ils sont autant de parenthèses ressourçantes.

2. Le jour de la semaine que j'affectionne tout particulièrement 

Le samedi assurément ! Un jour décidément à part, une parenthèse dans la semaine. Etrangement un jour qui me semble plus long que les autres… Allez savoir pourquoi !

3. La période de l'année que j'attends impatiemment 

De toutes les saisons, le printemps est de loin ma préférée, les jours rallongent, la nature reprend ses droits, cette saison me semble elle aussi plus longue que les autres. J’aime sa lumière, sa fraicheur, sa douceur. Pour moi, c’est la saison de la vie. J’adore aussi quand les hirondelles sont là, leur cri me replonge dans le passé, je repense avec nostalgie aux étés de mon enfance, chez mes grands-parents, dans le Tarn. Le simple fait de les entendre m’apaise instantanément.

4. Le matin, au réveil, je suis...

Souvent renfermée, j’ai besoin de me retrouver quelques instants seule avec moi-même et mes pensées, il me faut un temps avant de «m’ouvrir», mais le sourire reprend vite le dessus.

5. Ce que j'aime en moi...

Mon sens de l’écoute, mon altruisme, ma disponibilité.

6. Ce que les autres apprécient chez moi

Mon optimisme, ma gentillesse, ma créativité, ma fidélité. 

7. Ce que j'aimerais changer en moi...

Mon manque de confiance en moi, ma tendance à la procrastination, pour les choses que je déteste faire uniquement - car quand j’ai une idée en tête, j’ai plutôt tendance à foncer !

8. Mon péché mignon...

J'avoue... le grignotage, plus particulièrement le chocolat - noir de préférence avec des éclats d’orange confite ou de framboise. Réfléchir, à tout, à rien. Et évidemment lire ! Des romans, des récits autobiographiques, des magazines de bien-être et de décoration, des articles glanés au fil de mes pérégrinations sur la toile.

9. Ce qui est le plus précieux pour moi

Sans hésiter, ma famille, la santé et la vie ! 

10. Ce que je déteste par-dessus tout chez les autres

La méchanceté et la malhonnêteté. La tendance qu’ont certains à se plaindre pour un rien m'insupporte également.

11. La vie, pour moi, c'est...

Un cadeau ! Incontestablement, le plus précieux de tous. La vie, c'est aussi une surprise et l'inconnu. J'ai envie de la savourer et d'en profiter pleinement. On n'en a qu'une, alors autant ne pas la gâcher...

12. Ma définition du bonheur :

Vivre et savourer pleinement chaque instant auprès des miens.

13. Ma devise ?

Carpe diem !

14. Si je le pouvais, je passerais mes journées à...

Rêver !

15. Si je ne devais conserver qu'un seul des cinq sens, ce serait...

La vue sans hésiter ! Je ne peux imaginer ne pas voir mes enfants, ne pas les voir grandir, ne pas les voir sourire. Je ne pourrais me passer de lire ni de créer. Je ne pourrais pas ne plus voir les couleurs.

16. Le don que j'aimerais posséder

Euh… j’ai droit à 2 ? Le don d’ubiquité et celui de pouvoir arrêter le temps quand bon me semble - ou de l’accélérer à certains moments.

17. Ce que je fais pour me ressourcer

Si je le peux, je m’allonge, ferme les yeux et m’assoupis. Quelques minutes me suffisent - quand je pense que quand j’étais enfant je détestais ce moment de grand calme ! J’adore aussi me plonger dans un livre - j'en lis plusieurs en parallèle et ma pile à lire est monumentale ! - me divertir avec une émission à la télé ou m'évader grâce à un magazine de bien-être ou de déco - là-aussi je frôle la collectionnite ! J'aime aussi écouter de la musique, classique ou de variétés, et boire des litres de thé ou d’infusions - si, si, c’est vrai ! - avec un petit carré de chocolat noir. Si en plus, un rayon de soleil pointe, c’est le bonheur absolu !

18. Ce que j’aimerais changer dans le monde

Cela peut paraître naïf - ben oui ça l’est ! - mais j’aimerais que notre monde ne soit plus habité par la haine ni l’envie de détruire.

19. Si j'étais un objet, je serais...

Un stylo ou un crayon, pour noter - et pouvoir retrouver - toutes mes idées, pour dessiner, pour être certaine de ne rien oublier, pour laisser une trace.

20. Ma couleur préférée 

Il n’y en a pas ! Je les aime toutes. Mais ce qui m’importe avant tout, c’est l’harmonie. J’ai aussi des envies différentes selon les périodes de l'année ou de ma vie. En ce moment, le rose poudré m’attendrit, j’affectionne aussi la douceur du blanc, j'aime le côté enveloppant du bleu canard, la profondeur du gris ardoise et la chaleur du jaune moutarde.

21. Et pour finir, en vrac, des mots ou expressions que j'aime, pour ce qu'ils évoquent, pour leur sonorité ou pour une tout autre raison...

Vie, rêve, bonheur, parenthèse, saperlipopette, aimer, cucurbitacée, écrire, lire, être, douceur, couleur, saveur, Thomas, Valentin, Louis, créer, mot, respirer, galets, sable, bidouille, lumière, penser, ressentir, astuce, blablabla, souffle, esperluette, plume, silence, cocotte, succulent, pastel, poudré, herbacée, coquillette, pépite, silhouette, insolite, enchanteresse, délice, cactée, palette, nuance, délicatesse, édulcorer, gourmandise, tendresse, donc voilà, fou rire, cucurbitacée

 

Severine Qui suis je Version longue A propos VcommeSamedi


Dans cette dernière version, je relate mon long parcours... Je vous invite à prendre un thé et le temps...

Ma Maison de mots V comme Samedi ne s’est pas construite en un jour. Pour l'édifier, j’ai emprunté des chemins de traverse, fait des détours et marqué des pauses. Car la conscience que je pouvais apporter quelque chose et bâtir une nouvelle vie professionnelle avec ma plume a mis du temps à émerger.
Un temps précieux que j’ai employé à m’écouter, mieux me connaître, me comprendre, accepter ma façon d’avancer et d’être au monde.
Un temps nécessaire pour que je puisse accueillir puis enfin faire mienne l’idée que l’écriture était autre chose qu’une passion.

L’histoire de V comme Samedi, j'ai mis longtemps à comprendre que j'avais commencé à l'écrire bien avant d’en avoir envisagé l’existence et que l’idée d’entreprendre ne m’effleure l’esprit.

Me chercher

Écolière studieuse et appliquée, j’aimais autant écrire que compter, dessiner ou courir. À mes heures perdues, je m’occupais en donnant vie à toutes sortes d’objets de papier et à composer des poèmes dont j’attendais en trépignant la publication dans le prochain numéro du journal de l’école.

Le collège et le lycée me permirent d’assouvir ma soif de connaissances et c’est le nez plongé dans les livres et les cours que j’ai traversé ces années. En section scientifique, je réalisai peu à peu que j’étais peut-être plus littéraire que je ne le pensais... Mes études en prépa HEC puis en économie et gestion à La Sorbonne me dissuadèrent de persévérer dans ce secteur : les matières dispensées me plaisaient de moins en moins et je décidai, à la fois sûre de moi et la boule au ventre, de changer de filière avant que le découragement et le sentiment de gaspiller mon temps ne me fassent définitivement perdre confiance en moi et m'ôtent le courage de changer de direction.
Il m’a fallu du temps pour définir ce vers quoi j’allais aller. Mais j’étais habitée par une certitude : je ne pouvais poursuivre des études et m’engager dans une voie professionnelle qui n’avaient aucun sens pour moi, et donc dans lesquelles je n’avais pas d’avenir.

Au cours de ces années, je m’étais, sans vraiment m’en rendre compte, éloignée de qui j’étais et j’avais mis en sommeil mes valeurs pour me plier à un système auquel je n’adhérais pas. L’individualisme auquel j’avais été confrontée à maintes reprises et l’esprit de compétition auquel certains de mes congénères se livraient sans scrupule avaient fait vaciller ma petite flamme. Et je ne voulais surtout pas qu’elle s’éteigne.

Donner du sens à ma vie : c’était là mon seul objectif. Pour cela, j’en étais convaincue, je devais m’écouter et faire taire la voix du qu’en dira-t-on auquel j’avais toujours accordé beaucoup trop d’importance. J’ai alors cherché à la fois ce vers quoi j’étais capable d’aller et ce à quoi je voulais me consacrer.

C’est tout à fait par hasard - mais était-ce vraiment du hasard ? - que je me suis tournée vers l’enseignement. J’ignorais alors où je mettais les pieds. Je me souviens que mon père - que je ne remercierais jamais assez pour sa confiance en mes choix et moi - m’avait demandé si j’étais sûre de ma décision. Ma réponse avait été à mon image : honnête envers lui comme envers moi-même. Je lui avais dit que non, je n'en étais pas certaine, mais qu'en revanche je savais que je ne pouvais pas poursuivre les études que j’avais entamées quatre ans plus tôt.

Fort heureusement, aussitôt la porte de l’IUFM passée et les cours commencés, j’ai su que je ne m’étais pas trompée en m’engageant dans cette voie. La découverte de la pédagogie fut une véritable révélation. Grâce à elle, j’allais comprendre l’essentiel : le verbe de ma vie était «transmettre».

Enseigner

J’ai alors enseigné avec passion pendant quinze ans en école élémentaire, de 1994 à 2009. Quinze années durant lesquelles je me suis attachée - et j’espère avoir réussi - à considérer chaque enfant dans sa singularité, à faire émerger sa richesse, à l’accompagner sur son chemin, tout en lui transmettant des connaissances et faisant acquérir des savoirs, sans jamais négliger les savoirs-faire ni occulter les savoir-être.

Mon métier d’enseignante, c’était une chance : celle de côtoyer des êtres en devenir et de pouvoir m’enrichir de qui ils étaient.

Mon métier d’enseignante , c’étaient des rencontres. De belles rencontres. De celles qui donnent envie de s’investir toujours plus. De celles qui donnent du sens à la mission d’enseigner. De celles qui donnent de l’espoir. De celles aussi qui donnent du fil à retordre lorsque le savoir à dispenser est parfois rébarbatif ou dénué de sens pour des enfants vivant un quotidien pesant, et invite à déployer des trésors d’imagination pour rendre la notion passionnante. De celles enfin qui donnent foi en la vie et l’humanité lorsque les mercis et les sourires se dessinent sur les lèvres des élèves.

Mon métier d’enseignante, je ne regrette absolument pas de l’avoir exercé - ni de l’avoir laissé. Il était alors mon métier idéal. Celui dans lequel je me suis investie corps et âme et où je me suis épanouie - mais aussi fatiguée ! Celui qui faisait sens et entrait en résonnance avec mes valeurs. Celui qui, sans le savoir alors, allait poser les bases de ce que je fais aujourd’hui et allait me permettre de développer des compétences indispensables lorsque l’on entreprend.

Etre auprès de mes enfants...

Peu après la naissance de mon troisième enfant, j’ai décidé, en 2009, de quitter l’Education Nationale. Non par dépit, mais par envie et besoin de me réaliser dans autre chose. A ce moment-là, je voulais juste être davantage auprès de mes garçons, dont l’un nécessitait un suivi médical et paramédical particulier. Mais je savais déjà que je m’inventerais par la suite une autre vie professionnelle qui ferait la part belle à l’écriture et à la création.

Et écrire

Durant cinq ans environ, je me consacrai à mes enfants et à l’écriture : un livre vit le jour - un conte philosophique bâti sous la forme d’un récit initiatique dans lequel j’évoque les valeurs qui me sont chères et que j’entends transmettre à mes trois garçons -, j’écrivis également des nouvelles, je suivis des ateliers d’écriture et menai des projets éditoriaux…. Je m’épanouissais dans cette parenthèse que j’avais choisie, au cours de laquelle je développai également ma passion pour la décoration. Ma maison - mon cocon - était mon terrain de jeu favori. Mes goûts s’affinèrent et mon appétence pour la couleur grandit.

Explorer une autre voie créative

Curieuse et touche-à-tout de nature, je me suis alors mise à explorer d’autres voies créatives, parmi lesquelles la couture qui comblait mon besoin de faire de mes propres mains et me permettait d’exploiter et de développer mon talent pour la mise en scène d’objets et les harmonies de couleurs. La couture allait marquer un nouveau tournant : c’est à ce moment-là que je me mis à caresser l’envie de me mettre à mon compte. Je décidai, en 2014, de créer une marque, étape indispensable pour m’affirmer en tant que créatrice, être crédible vis-à-vis des fournisseurs - et surtout me sentir légitime !
Mon attrait pour l’imprimé textile ne cessa de croître. Je me mis à coudre frénétiquement des coussins et des trousses de toutes tailles. Ma signature : des associations de motifs audacieuses, contrastées et hautes en couleurs.

Créer grâce au design textile

Malgré une offre pléthorique de tissus sur le marché dont j’avais rempli mes armoires, cela ne me suffit rapidement plus. J’avais plus que jamais envie de m’amuser avec les imprimés : et si je créais ma propre ligne de tissus ? Je m’intéressai alors au design textile… et m’y formai avec passion grâce à l'aide précieuse de mon amie Gaëlle qui n'a jamais douté de ma capacité à créer moi-même mes motifs et qui m'a été d'un soutien inestimable ! Sa patience, sa générosité et son talent m'ont permis de transformer une envie en une réalité et de réorienter mon activité. Avec le design textile, mon champ des possibles s’élargit considérablement : désormais, je pouvais donner vie à presque toutes mes envies créatives et, cerise sur le gâteau, pouvoir maitriser tout un processus de production. J’aimais l’idée de lancer une gamme d’objets et accessoires en accord avec mes convictions éthiques.

Et en faire mon cœur de métier

Mais peu à peu, je réalisai que ce n’était pas tant fabriquer que concevoir des produits qui me plaisait le plus. Je pris une nouvelle décision : je décidai que le design textile deviendrait le cœur de mon activité. Etant très attachée à la préservation des savoir-faire locaux, je me mis en quête de sous-traitants français dont la proximité me permettrait d’échanger aisément, de visiter les ateliers, de rencontrer celles et ceux à qui j’allais confier la confection de mes produits. Je découvris le travail formidable de deux Esat (des établissements employant des personnes en situation de handicap) proches de mon domicile auxquels j’allais déléguer la fabrication de mes produits textiles (des coussins) et de mes accessoires (des trousses, des pochettes iPad, des totebags, confectionnés en toile de bâche imprimée de mes motifs).

Avant de le transposer à l'univers de la papeterie

A mesure que j’imaginais et que je créais de nouveaux imprimés, d’autres idées de produits surgissaient : je réalisais que je pouvais m’essayer à toutes sortes de matières et d’objets. Ce fut presque une évidence que de donner vie à des objets de papeterie, moi l’amoureuse des mots, la collectionneuse des beaux carnets et des jolies cartes. Très rapidement je décidai de compléter la gamme avec des magnets et des totebags. Tous ces supports étaient pour moi une formidable source d’expression, un moyen de plus à ma disposition pour distiller mes mots et mes couleurs.

Rencontrer d'autres entrepreneures

Depuis que je m’étais aventurée dans l’entrepreneuriat, j’allais de découverte d’univers passionnants en rencontre de personnes inspirantes. Certaines allaient vite devenir mes précieuses ressources sans lesquelles V comme Samedi n’aurait pas pu se déployer .
Parmi elles, Morgane, à qui je dois mon nouveau nom de marque et avec qui j’ai toujours autant plaisir à échanger, presque quatre ans après, et Frédérique, grâce à qui mon blog allait voir le jour - un blog et non une boutique en ligne comme je l’avais envisagé au début, car Frédérique avait lu mon grand besoin d’écrire et de partager. Voilà plus de quatre ans que je la côtoie. Elle a appris à bien me connaître - au point d’avoir senti ma peur de la réussite - et il y a un peu plus de deux ans, nous avons enfin décidé de créer mon blog. C'était au tout début de 2017. Nous avons pris le temps d’en bâtir un qui ne ressemble à aucun autre - mais bien à moi ! Anouk, rencontrée au printemps de cette année-là, a joué un rôle fondamental : grâce à elle, à sa sensibilité et à sa clairvoyance, les pièces de mon puzzle ont continué à s’assembler. Une à une. Un long travail d'instrospection a commencé pour moi. Anouk a entrebâillé une porte : elle était convaincue que l’écrit puis l’enfant allaient être au cœur de ma démarche. Comment ? Je l’ignorais alors.

Ecrire de nouveau et différemment... Ouvrir mon blog, enfin

Après de longs mois, mon blog a été ouvert en octobre 2017. Je découvrais une nouvelle pratique de mon écriture. Je me sentais plus libre que jamais et m’autorisais enfin à écrire comme bon me semblait, en ayant pour seul guide mon intuition. Très vite, je me suis prise de passion pour l’écriture de portraits d’entrepreneur.e.s et de récits de marques, sans pour autant vouloir renoncer à ma gamme de produits, parmi lesquels la papeterie occupait désormais une place de choix. Peu à peu, les mots continuaient à tracer leur chemin… et ma voie. Mais quelque chose me questionnait : comment articuler avec davantage de cohérence mes différentes activités ?

Mettre en pause le blog et réorienter V comme Samedi

J’avais une certitude : les mots étaient à la fois mon embarcation et mon phare, ils étaient ce grâce à quoi j’allais me déployer et ce à quoi je ne renoncerai jamais.
C’est alors que j’ai rencontré Roxane, en mars 2018. Elle était la pièce manquante à mon puzzle. Depuis un an et demi à présent, nous avançons main dans la main. Elle m’a aidée à clarifier ma démarche, en m’appuyant toujours sur mes valeurs. Ensemble, nous avons redéfini V comme Samedi et posé les mots sur ce que je sentais devoir et vouloir déployer : l’écriture de portraits, et ce à quoi je souhaitais moins me consacrer, sans pour autant le négliger : la conception de produits. Elle m’a alors invitée à affiner le concept du portrait écrit. Une évidence a surgi : initialement destinés à mettre en mots et en lumière des parcours d’entrepreneur.e.s, mes portraits écrits seront désormais essentiellement ceux d’enfants, ces êtres en devenir que j’ai toujours eu à cœur d’accompagner dans leurs apprentissages et auprès de qui ma perception d’autrui s’est affinée. Je savais désormais quelle était ma contribution à la beauté du monde : le portrait écrit d’enfant.
J’ai alors décidé de mettre en pause le blog afin de le remodeler, de travailler en finesse le concept du portrait écrit et de bâtir mon offre.

Le voyage se poursuit... plus que jamais avec des mots

Aujourd’hui, vous êtes dans ma « Maison de mots ». Je l’ai pensée et bâtie avec passion et authenticité. Six mois ont été nécessaires pour qu’elle voie le jour et vous ouvre ses portes. Je vous y accueille avec une immense joie et je vous souhaite de vous y sentir aussi bien que moi.

 

signature articles Severine plume VcommeSamedi

 

 

 

 

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