Pourquoi V comme samedi ? Ou l'histoire de mon nom de marque

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Pourquoi « V comme samedi » ? Cette question sur le choix de mon nom de marque, on me l'a souvent posée - et on me la pose encore.

 

Un nom qui intrigue


A chaque fois que je dis « V comme samedi », je vois sur le visage de mes interlocuteurs - décontenancés par l'atypisme de la comparaison - se dessiner un sourire, se lever un sourcil, pétiller un regard ou s'esquisser une moue dubitative.
Certains se demandent si je ne me suis pas trompée, quand d'autres croient avoir mal entendu. Ils me font alors répéter. L'air de rien. Un peu gênés tout de même. A chaque fois, je m'exécute avec jubilation.

article pourquoi v comme samedi points d interrogation confidences VcommeSamediJe suis certaine d’une chose : ce nom marque les esprits.
« V comme samedi » questionne.
« V comme samedi » perturbe.
A lui seul il est une conversation.
Aussitôt annoncé, il permet d’entrer dans un échange.

Rien qu’en cela, il confirme que j’ai eu raison de le choisir. Il est à l’image de ce que je souhaite transmettre à travers ma marque : l’envie de partager, de concevoir, de créer et d’offrir des produits qui ne ressemblent à aucun autre, qui ne suivent aucune mode, qui ne cherchent qu’à (re)donner le sourire.


Oui mais...


Pourquoi donc « V comme samedi » ?
Parce que j’en ai envie.
Parce que mon intention n’est de faire ni comme les autres, ni pas comme les autres.

Oui mais pourquoi « V comme samedi » ?

Et pourquoi pas ?

« Une fourmi de dix-huit mètres
Avec un chapeau sur la tête,
Ça n’existe pas, ça n’existe pas.
Et pourquoi pas ? »

Quatre décennies n’ont pas réussi à effacer ce tendre souvenir d’enfance, ces mots de Robert Desnos si souvent et joyeusement scandés. A l’époque déjà, je leur trouvais une couleur et leur découvrais un pouvoir fantastique : celui d’arracher un sourire.

« V comme samedi » ?

Et pourquoi pas ?

article pourquoi v comme samedi papier froisse confidences VcommeSamediTout un processus de recherche


Il m’en a fallu du temps avant de trouver ce nom. Il y a eu tout un travail de réflexion et de recherche mené avec Morgane Sifantus («canard à l'orange»). Bien plus qu’un travail, à vrai dire : un moment à part qui me faisait renouer avec ma passion des mots et de leurs doubles sens.

J’ignorais à quoi allait « ressembler » mon nom de marque mais j’aimais l’idée de l’évocation d’une temporalité. Saisons ? Mois ? Numéros de jours ? Déjà vus et revus.

Mais l'idée ne me quittait pas. Je devais chercher de ce côté.

Alors on a griffonné des mots et noirci des pages.
On a tourné et retourné des expressions dans tous les sens.
On a expérimenté des tournures de phrases, banales ou alambiquées.
On a testé des locutions.
On a exploré des significations cachées.
On s’est essayées à la simplicité.
On s’est aventurées dans la complexité.
On a connu des hésitations.
On s'est posé des questions. Beaucoup de questions.
On a cru avoir des réponses.
On a recommencé.
On a douté.
On a eu de nouvelles idées.
On a cherché. Encore.

Puis une anecdote m’est (re)venue.
Une lettre me poursuivait depuis toujours : la lettre « v ». Mais j’avais toujours trouvé cela si insignifiant que je n’avais jamais confié ce détail à quiconque - sauf ce jour-là, à Morgane.
Présente dans mon prénom, mes noms de jeune fille et d’épouse, mon jour, mon mois et ma saison de naissance, ma ville, la lettre « v » est aussi l’initiale du prénom d’un de mes enfants qui a bouleversé mon existence et ma façon de l’appréhender. J’y aime aussi le fait qu’avec elle débutent les mots « vie » - dont je suis une inconditionnelle -, « volonté » et « victoire » ,qui font tellement sens. Au fond de moi, je sentais qu’il me fallait consacrer cette lettre en la considérant enfin à sa juste valeur : celle d’une veilleuse, discrète mais fidèle, toujours à mes côtés.

Puisque l’heure des confidences était venue, j’ai alors évoqué samedi.
Samedi, depuis toujours mon jour favori.
Samedi, mon jour à part, ma délicieuse parenthèse où le temps s’étire autrement - serait-ce parce que c’est celui où je suis née et celui de mon premier Noël ?

On a cherché. Encore.

On a associé des lettres et des mots.
On sentait que l’on n’était pas loin. Du moins, que l’on était au bon endroit et qu’il nous fallait décortiquer, creuser, encore et encore.
Jusqu’à trouver.

C’est Morgane qui, la première, a eu l’idée. Elle a un peu hésité avant d’oser : « Et que dirais-tu de v comme samedi ? ». Je me souviens d'un long instant de silence. Puis je me suis répété lentement, dans ma tête, les trois mots. Plusieurs fois. Je les ai tracés. D'une jolie écriture manuscrite. Et en lettres capitales. Plusieurs fois. Je les ai ensuite prononcés à voix haute. Plusieurs fois. Comme pour mieux les entendre et en percevoir toutes les subtilités.

« V comme samedi » ? Pourquoi pas après tout ? « V comme samedi » ? La surprise et le doute se sont effacés pour céder la place à l'évidence : ce serait « V comme samedi ».
Définitivement.

Un nom qui me ressemble


Ce nom, c’est tout moi.
Il porte en lui tout ce qui importe à mes yeux : le désir de cultiver l’audace, l’authenticité et la gaieté, l’envie de bousculer les codes, de rester moi-même et d’ensoleiller le quotidien.


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