Anouk

AnoukTalented Girls conseils business et ondes positives pour les femmes entrepreneures

Anouk est un rayon de soleil. Par sa plume bienveillante et sa finesse d'analyse, elle invite les entrepreneures à oser, à s'affirmer et à réaliser leurs rêves.

 

Voilà un peu plus d’une année que j’ai découvert Anouk et sa plume enthousiaste qu’elle manie si merveilleusement dans son blog « Talented girls ». Celui-ci est son image : un magnifique antidote à l’inaction, un fantastique remède contre le manque de confiance en soi, un extraordinaire vaccin anti-doute, une potion magique anti-grisaille.

article Anouk soleil et nature confluences VcommeSamediIl est une invitation. Une invitation à trouver son talent, à oser, à s’affirmer, à réaliser ses rêves.
Et à être et rester soi-même.

Il est un espace. Un espace où se ressourcer, où trouver la motivation, où retrouver l’inspiration, où gagner en confiance.
Et où être et rester soi-même.

Le talent d’Anouk - car Anouk est une super wonder talented girl ! - réside dans sa capacité hors du commun à percevoir chez les autres des points de blocage et des ressources insoupçonnées, à les mettre en mots avec infiniment de justesse, de bonté, de générosité et de bienveillance pour permettre à chacun - de mieux se connaître, d’identifier, d’accepter - sans crainte d’être jugée - et de dépasser ses erreurs, ses imperfections et ses peurs.

Je pourrais parler des heures d’Anouk, tellement elle est inspirante. Le nom qu’elle a donné à ses coachings parle de lui-même : « Coachings ensoleillés » ! Tout y est : le côté pétillant d’Anouk, la lumière qu’elle met dans ses écrits, qu’elle distille tout autour d’elle et dont elle imbibe les esprits. Depuis, ses coachings se sont transformés en « Portraits ensoleillés » : je vous invite vivement à les découvrir !

J’ai eu la chance de rencontrer Anouk début 2017 au cours d’un atelier sur la confiance en soi qu’elle animait. Ce moment, elle l’a souhaité informel et spontané. En ont jailli des échanges authentiques, bienveillants et simples. Tout ce que j’avais ressenti en la lisant jusqu’alors s’est confirmé en l’écoutant et en discutant avec elle. Mais une chose m’a particulièrement frappée, que l’on ne perçoit pas forcément en parcourant ses billets : sa jeunesse - Anouk a 28 ans - qui contraste tellement avec une maturité, une finesse et une humilité forçant l’admiration - et la confidence.

Ce jour-là, j’ai su que je travaillerai avec elle. Quand et sous quelle forme, je l’ignorais alors. Je savais juste que 2017 était une année de transition pour moi, une année où je m’autoriserais enfin à créer comme je le sens, à ne plus me mettre de freins, à ne plus me réfugier derrière des excuses pour ne pas avancer. Je savais tout cela mais je savais également que j’avais besoin d’un coup de pouce pour y parvenir - et que l’écriture  qui avait repris cette année la place qu’elle avait occupée par le passé - serait au cœur de mon cheminement. Les accompagnements qu’Anouk propose sont tous basés sur l’écriture. Il ne m’en fallait pas plus.

Deux mois plus tard, je lui ai envoyé un mail où je lui ai dit tout cela - et même plus. Sa réponse fût au-delà de mes attentes : elle aussi avait su, dès notre rencontre, que l’on travaillerait un jour ensemble. Ce jour était arrivé. J’ai opté pour l’accompagnement personnalisé dont je sentais qu’il était le plus à même de me permettre de me réaliser pleinement. D’être moi-même. Tout simplement.

Merci Anouk, mille fois merci d’être la jolie personne que tu es. Celle qui permet à tant d’entrepreneures de s’épanouir, d’oser, de s’écouter, de mieux se connaître, de s’accepter. Et de vivre leurs rêves.

Merci pour tes écrits qui touchent - toujours - et tes coachings - vraiment ensoleillés ! - qui invitent à être, à écouter son intuition et à agir.
Etre pour agir.
Agir pour être.
Etre et s’écouter pour agir.
S’écouter et agir pour être.

Tu encourages. Tu motives. Tu rassures. Tu inspires. Tu accueilles les confidences, sans jamais juger.
Tu ne te contentes pas de vouloir rendre les gens heureux et épanouis : tu les rends heureux et épanouis.
Tu ne te contentes pas de vouloir aider les gens à réaliser leurs rêves : tu leur permets de réaliser leurs rêves.

article Anouk rever confluences VcommeSamediAlors que je venais d’achever ce préambule et m’apprêtais à venir à ta rencontre pour recueillir tes confidences, un mot m’est venu pour définir ta mission.
Un mot qui définit avec justesse ce que tu libères.
Un mot qui dit ce que tu déclenches.
Un mot qui exprime tout ce pour quoi tu œuvres chaque jour.
Un mot qui traduit ce vers quoi tu permets à d’aller.

Déploiement.

Aujourd’hui, une évidence : te mettre à l’honneur, toi qui agis dans l’ombre mais mets si joliment en lumière les autres. Merci de m’avoir accordé ce moment de partage où le sourire était toujours de mise !

Pour commencer, quelques mots pour te présenter... Anouk, qui es-tu ?

Je suis une entrepreneure dans l’âme. Je suis une amoureuse des entrepreneur(e)s et des talents, et j’essaie de tout faire pour les aider à réaliser leurs rêves. J’ai réalisé cela il n’y a pas très longtemps, finalement : toutes mes entreprises, que ce soit «Talented Girls» ou «Oh my blog !», ont pour but d’aider les gens à réaliser leurs rêves. Et réaliser mes rêves, c’est ce que je fais. Créer des entreprises, c’est mon premier rêve – mon plus grand rêve ! Maintenant, je ne fais que réaliser mes rêves, pour les gens. Toujours avec le sourire ! 

Le moment de la journée que tu préfères

Le matin – curieusement car je me lève quand même tard – parce que j’ai plein de temps ! J’aime l’idée d’avoir le temps pour faire quelque chose de ma journée ! le matin, mais pas trop tôt. Quoique… J’essaie d’avoir mes rendez-vous le matin, ça me force à me lever tôt ! J’admire les gens qui me disent de façon naturelle qu’ils se lèvent tous les jours à 6 heures, 7 heures ou même 8 heures… ce sont des heures que je ne connais pas !

Le jour de la semaine que tu affectionnes

Le lundi parce que je me dis que j’ai toute la semaine ! Encore le bonheur d’avoir du temps. C’est vrai, j’adore le lundi. Mon chéri travaille le week-end, on n’a pas des semaines conventionnelles avec le repos dominical.. Son jour de repos c’est le mardi. Donc mon week-end c’est le mardi. Mais j’aime le lundi parce que c’est un commencement… et moi, j’adore les commencements, les débuts. Le lundi, tout reprend vie. Surtout les projets !

article Anouk fleurs confluences VcommeSamediLa période de l’année que tu attends impatiemment

Le mois de mai, celui de mon anniversaire, les jours sont plus longs, c’est le printemps, c’est le début d’un nouveau cycle. En fait j’adore tous les débuts joyeux et ensoleillés !

Le matin au réveil, tu es...

Depuis quelques semaines je suis trop contente parce que c’est le moment où mon petit chaton vient me faire des câlins !
Généralement, le matin au réveil je suis inspirée. Je fais d’abord rentrer la lumière. Après je prends mon ordinateur et j’écris. J’essaie de commencer chaque journée avec ce que j’aime le plus, c’est-à-dire écrire. Du coup je me sens très productive.
Généralement ce qu’on aime le plus, on ne le fait pas en premier, on se le garde pour quand on a terminé son travail et après on est frustré parce qu’on n’a pas eu le temps de faire quelque chose pour soi.
Moi, je le fais en premier et je me sens super bien d’avoir pris ce temps pour moi. Et je suis plus productive dans mon travail.
Ce moment d’écriture pour moi, c’est mon moment de plaisir, ce n’est pas du travail. Ce moment peut durer quelques minutes ou quelques heures. J’ai le plaisir et la liberté d’être maîtresse de mon temps et de mon emploi du temps, donc quand j’écris, je ne me mets pas du tout de contraintes. J’écris jusqu’à ce que ma plume s’arrête. 
article Anouk plume confluences VcommeSamediDes fois, c’est très court. Des fois, ça prend beaucoup de temps parce que j’ai beaucoup de choses à dire ou parce que je m’égare entre chaque mot, je pars dans des rêveries et de nouvelles idées… J’aime prendre mon temps, je ne le calcule pas.
Derrière ce travail d’écriture, il y a d’abord l’envie de créer parce que ce que j’aime le plus, c’est créer. Il y a aussi l’envie de m’exprimer. Je ne suis pas quelqu’un qui parle beaucoup, qui exprime beaucoup ses ressentis à l’oral (sauf aujourd’hui !). Ce temps d’écriture, c’est mon moment à moi, l’occasion d’être avec moi-même. En fait, ce que j’écris ressemble à mes newsletters : je pars d’où j’en suis, j’écris mes réflexions, j’écris mon cheminement, je me questionne. Cela me permet d’avoir des réponses sur mes problématiques actuelles et de faire ressortir des choses auxquelles je n’avais pas pensé, de me connaître plus. Ce n’est pas du travail, mais tout est lié.
J’ai toujours été une travailleuse dans le sens où ce que je fais s’assimile à du travail, mais pour moi, travailler, c’est un plaisir. Je me souviens quand j’étais à l’école, on me demandait ce que je faisais chez moi quand d’autres jouaient : je travaillais tout le temps, j’écrivais, je me créais tout le temps des projets, je dessinais aussi beaucoup. Je travaillais, mais c’était un plaisir avant tout. J’ai tout le temps besoin de créer quelque chose. Avec mes entreprises, je crée et cela me fait vivre, mais ce n’est pas du travail pénible.

article Anouk soleil confluences VcommeSamediCe que tu aimes en toi

J’ai envie de dire tout… mais ce n’est pas vrai ! Ce que j’aime en moi… Dans ma tête il y a plein d’idées en train de se battre.
C’est prétentieux mais j’aime beaucoup de choses. J’aime ma capacité à pouvoir compter sur moi. J’aime mon ensoleillement. Le soleil et la lumière, c’est vraiment quelque chose d’important pour moi. C’est pour cela que j’ai appelé mon coaching «le coaching ensoleillé». J’aime ma capacité à toujours voir les choses de façon positive - même quand elles ne le sont pas – à toujours voir un rayon de soleil dans n’importe quelle situation. J’aime mon intuition et cela rejoint le fait que je peux compter sur moi. En tout cas je peux compter sur elle. J’aime mon amour des gens, des gens qui osent, leurs histoires. J’aime mon envie de toujours vouloir créer pour eux. J’aime aussi ma capacité à créer, même si des fois je me sens limitée parce que je ne peux pas tout créer. J’aime la personne que je suis et j’espère pouvoir aider les gens à aimer qui ils sont, parce que moi j’aime qui ils sont !

Ce que les autres apprécient chez toi

Je pense qu’ils apprécient le fait de pouvoir me faire confiance. Les gens me font naturellement confiance. Je dois avoir une tête qui leur inspire confiance. Je ne sais pas trop finalement ce qu’ils apprécient chez moi. Ils savent qu’ils peuvent se confier à moi et du coup ils s’ouvrent à moi. J’ai un super pouvoir : j’arrive à calmer n’importe qui et à pouvoir creuser derrière la façade. Je m’intéresse beaucoup aux gens et encore plus aux gens que les gens n’aiment pas. C’est bizarre.
En fait j’aime creuser derrière la carapace. Parfois les gens ont des comportements qui font fuir d’autres personnes ou que les autres ne comprennent pas, et moi cela m’intéresse de toujours creuser, j’aime pouvoir voir les vraies personnes, voir derrière ce qui s’y cache… et il s’y cache toujours quelque chose de beau.

Ce que tu aimerais changer en toi

Je suis tout le temps en train d’essayer de changer des choses, de m’améliorer. Je me rends compte qu’il y a des choses que je sais faire que peu de gens savent faire. Dans le sens inverse, il y a des choses que je suis incapable de faire et que tout le monde sait faire. Comme conduire. Je sais conduire mais j’ai une peur paralysante de la voiture. J’ai peur de l’eau, j’ai peur de nager. Conduire, nager… ce sont des choses que je sais pourtant très bien faire mais j’en ai une peur panique. J’aide les autres à avancer quand ils bloquent et j’ai une appréhension pour des choses banales du quotidien. C’est ça qui est beau : les gens ont souvent tendance à mettre les autres sur un piédestal, à les regarder en pensant qu’ils sont supérieurs parce qu’ils montrent une image de réussite. C’est quelque chose que j’ai envie de démolir parce que cela crée des complexes et des mal-être tellement inutiles. J’aime dire que j’ai peur de trucs basiques, que je suis nulle à ci ou à ça pour que les gens remontent dans leur propre estime ou me redescendent, et qu’on soit tous sur un plan humain. J’aime inviter les gens à se sentir normaux en montrant mes failles.

article Anouk le temps confluences VcommeSamediTon péché mignon ?

Prendre mon temps ! Je ne mets qu’une tâche dans chaque journée. Certaines personnes aiment combler leur journée avec plein de rendez-vous. Moi par exemple, aujourd’hui, vendredi, c’est Séverine (merci Anouk !!!). Cela prend le temps que cela prend mais je ne mets rien d’autre car j’aime prendre le temps. Des fois, je mets 45 minutes à faire une salade… et je kiffe !

Ce qui est le plus précieux pour toi 

Ma liberté. C’est comme ça que je choisis tout ce que je fais. C’est pour ça que je suis entrepreneure. C’est pour ça que j’ai aussi choisi mes business, de façon à ce que je sois libre de mon espace, libre de mon temps, libre de choisir mes clients, libre de mes prix. Par exemple, si j’avais ouvert un restaurant, je ne serais pas libre du tout : tous les business ne sont pas pour moi. C’est aussi pour ça que je fais les choses de façon instinctive. J’essaie de moins en moins de me retenir et de me mettre des barrières, des «il faut que... il faut faire…». J’essaie de prendre un maximum de liberté, de ma liberté en tout cas. C’est vraiment ce qui est le plus précieux pour moi. J’aime créer et entreprendre, mais pas à tout prix : surtout pas en sacrifiant ma liberté. Quand je rencontre de nouvelles personnes pas spécialement entrepreneures qui me demandent ce que je fais dans la vie, je leur réponds que j’ai créé deux entreprises. Elles me disent que ça doit me prendre tellement de temps et que je ne dois pas avoir de vie ! Eh bien, non, car j’ai fait en sorte de créer mes business pour que l’un me prenne une heure par jour et l’autre deux heures. Je m’organise, je délègue pour que je puisse prendre mon temps ! Je me rends compte que j’ai bien organisé les choses, mais je ne l’ai pas fait en conscience, je l’ai fait naturellement parce que cela me ressemble et que c’est parfait pour moi. J’ai eu l’idée de «Talented girls» un jour entre Noël et le nouvel an. Deux jours plus tard, j’avais mon site et j’ouvrais mon coaching : je n’ai pas réfléchi. Toutes les décisions que j’ai prises sans réfléchir ont été les meilleures. Je me respecte, je m’écoute, je fais confiance à mon intuition. Quand on réfléchit trop, on s’éloigne de plus en plus de son intuition. On fait les choses en réfléchissant aux autres. Quand on fait les choses d’instinct, on se trompe rarement, on fait les choses en fonction de soi. Même si je m’en suis parfois voulu de ne pas avoir fait comme les autres, au final, j’ai eu raison : ce que j’ai fait, c’est ce que je devais faire. Ce que j’aime chez moi, c’est cette force à ne pas dévier de qui je suis. J’ai dévié plusieurs fois, mais je suis toujours revenue à qui je suis, j’ai toujours été fidèle à moi-même.

Ce que tu détestes par-dessus tout chez les autres 

La méchanceté. La bêtise. Des choses me terrassent : quand des gens font du mal aux autres pour le plaisir ou font des trucs absurdes. J’ai en tête l’image de gens qui font des trucs anti-écolo, qui vont mettre les gaz à fond dans des voitures polluantes. Cela me terrasse. Et c’est pour ça que j’essaie de me créer un cocon de bienveillance. Je me protège beaucoup de la malveillance et de la bêtise. Tout ce qui est trop négatif, je ne regarde pas, parce que cela me terrasse.
J’étais très complexée quand j’étais étudiante en prépa et qu’il fallait lire le journal et regarder les infos. C’était tellement de souffrance pour moi… Je sais les gros titres mais les images, je ne les regarde pas. Il faut que je me barricade. Même les films. Ma sœur, qui est dans le cinéma et aime les choses compliquées, se moque de mes choix de films parce que je ne regarde que des choses légères.
Même si mon travail est un plaisir, les journées sont quand même fatigantes et intenses, j’ai envie de ne pas me plomber plus. Je ne peux pas regarder des choses émotionnellement trop intenses parce que j’absorbe tout. Il faut que je me protège sinon je suis au fond du gouffre ! Mes coachings, c’est beaucoup d’émotions. J’ai de la chance parce que, même s’il y a des passés difficiles chez mes clientes, ce ne sont pas des personnes lourdes, qui me pèsent. J’en ai juste eu deuen quatre ans, qui m’ont vraiment massacrée. J’essaie de faire attention, de suivre encore plus mon intuition et d’oser dire non. Pour décompresser, je ne regarde que des films légers, je ne lis que des choses légères. Les choses qui plombent, c’est sûrement très beau mais j’ai déjà lu du très beau toute la journée, ça me suffit !
Il y aussi une chose que je ne supporte pas : l’injustice. Le mot «juste» revient souvent chez mes clientes pour décrire mon travail. La première fois où je me suis questionnée sur moi, c’était en préparant les oraux des concours d’écoles de commerce. Une question portait sur ce qui me mettait hors de moi. Je ne savais pas, parce que je suis quelqu’un d’assez calme, je me mets très rarement hors de moi. J’ai demandé à mes proches. Ma mère a de suite répondu «l’injustice». Petite, je me mettais à pleurer ou dans des colères pas possibles s’il y avait quelque chose qui n’était pas juste. Je me suis alors dit que ça devait faire partie de mon identité.

article Anouk Holstee Manifesto confluences VcommeSamediLa vie, pour toi, c’est...

Réaliser ses rêves, tout simplement. Sinon, à quoi bon ? J’ai eu la chance de m’en rendre compte très très tôt : quand j’avais 19 ans, avec un poster « the holstee manifesto » qui a changé ma vie. Je me suis dit qu’on n’a qu’une vie, alors autant la vivre en faisant des choses qu’on aime, grandes et petites, en réalisant un maximum de rêves. Les gens qui se lèvent pour faire un travail qu’ils n’aiment pas en espérant pouvoir aimer leur vie quand ils seront à la retraite, qu’ils n’atteignent pas forcément, cela me rend tellement triste. Je suis contente d’avoir complètement changé de vie à partir du moment où j’ai vu ce poster et où je me suis dit qu’il faut que j’aime ce que je fais. J’ai mis longtemps quand même à trouver ce que j’aime faire.
Je suis contente, aujourd’hui, de pouvoir inspirer des gens avec mon métier, mais aussi autour de moi, mon chéri qui a quitté sa vie d’avanpour faire un métier qu’il aime, mes sœurs que j’ai inspirées pour faire un métier qu’elles aiment, même si ce n’est pas un métier conventionnel.
Pour arriver à ce que j’aime, cela a été très instinctif. J’ai beaucoup réfléchi et cela n’a mené à rien. J’ai beaucoup réfléchi car mon problème est que j’aime trop de choses, je suis une créatrice inconstante, j’ai tout le temps plein d’idées. Pendant mes études, je devais trouver un stage qui ressemblerait au métier que je voulais faire. Secrètement, j’avais ce rêve de créer des entreprises mais on m’avait dit que c’était difficile, qu’il valait mieux que je me fasse de l’expérience dans des entreprises. J’ai donc cherché où j’allais pouvoir faire mes expériences tout en cherchant des idées d’entreprises.
Mon problème est que je ne termine rien de ce que je commence. J’ai toujours de nouvelles idées. Pendant les entretiens d’embauche, quand on me demandait si j’avais une idée de ce que je voulais faire, je répondais que je voulais être chef d’entreprise. On me demandait alors si j’avais une idée d’entreprise. Et je répondais : « si seulement je n’en avais qu’une ! ». Mon erreur à cette époque était de me dire qu’il fallait que je trouve le métier que je voulais faire et que j’allais aimer toute ma vie. Ce n’est pas ça du tout !
Il faut trouver le premier métier que l’on va aimer faire et la vie va emmener vers d’autres chemins, nous faire faire plein de choses différentes. J’ai donc testé plein de métiers différents. Mais même si je me levais le matin pour faire des choses que je kiffais, je ne me voyais pas faire ça toute ma vie ! C’est en faisant, en créant des projets, en mettant en œuvre un de mes rêves qui était d’organiser des événements pour les bloggeuses, que j’ai demandé à ma copine Marie de m’aider. C’était le point de départ : j’avais un pied dans mon rêve, j’étais dedans, il fallait continuer !
Je n’avais pas du tout prémédité cela, je ne m’étais jamais dit que je créerai une entreprise avec quelqu’un, je suis un loup assez solitaire. Mais sans Marie, je pense que je n’aurais jamais sauté le pas, je n’en serais jamais arrivée là, je n’aurais pas continué. L’idée est venue de moi, on l’a mise en pratique ensemble. Ensuite les rôles se sont plus affinés. Ce qui m’a permis de devenir entrepreneure, c’était finalement quelque chose qui n’était pas du tout réfléchi. On a juste fait quelque chose qui nous a menées vers notre rêve. Marie s’est rendu compte qu’elle était aussi faite pour être entrepreneure. Elle n’allait pas du tout dans la bonne direction, elle était malheureuse dans ce qu’elle faisait. Cela nous a ouvert les yeux à toutes les deux. J’ai lancé plein d’autres entreprises, mais elles sont toutes mortes rapidement parce que j’ai eu d’autres idées. La bonne a été celle qui n’était pas réfléchie.

Ta définition du bonheur 

Le bonheur est dans l’instant. Et pour celui qui sait regarder, apprécier et être reconnaissant de tous ces petits instants.

Ta devise ?

On n’a qu’une vie, alors autant la passer à faire ce qu’on aime.

article Anouk ordinateur confluences VcommeSamediSi tu le pouvais, tu passerais tes journées à...

A créer. A créer et à réfléchir ! Je reprends… Ce n’est même pas créer, c’est créer des idées.
Je m’en suis rendu compte très récemment. J’ai dit à Marie que mon rêve est d’être la chef d’entreprise qui passe son temps à créer des idées et à réfléchir. L’opérationnel, ce n’est pas pour moi. C’est pour cela que je me suis dit qu’il fallait qu’on ait une équipe. Comme je passe beaucoup de temps à réfléchir et moins à créer des choses, à être dans l’opérationnel, j’ai l’impression que je ne travaille pas assez. Toutes les idées, toutes les stratégies viennent de moi, mais je me sens complexée parce que j’ai l’impression que je ne fais rien et que Marie fait tout.
En fait, mon travail consiste à créer des idées. Depuis que j’ai ce rêve d’être chef d’entreprise, je me suis toujours dit que mon entreprise idéale serait celle qui vendrait des idées. Comme quoi on y revient : c’est toujours comme ça, en faisant, tu te retrouves nez à nez avec ton rêve, mais tu ne peux le savoir qu’en avançant. Je suis au point de rencontre de ce rêve-là.
Je serais tellement efficace, tellement productive si mon travail était juste réfléchir, réfléchir, réfléchir, créer des idées, créer des idées, créer des idées. Après je les donnerais aux gens et ils les mettraient en œuvre. Là je me sentirais vraiment utile. Je suis rassurée de voir que je peux être efficace, que ça peut être un métier de créer des idées. C’est pour cela qu’il faut que l’on ait une équipe, pas trop grande. Même si on peut penser que j’ai du temps et que je peux faire plein de choses, je le pourrais mais je ne serais pas efficace, je serais lente, je ne serais pas dans mon domaine d’excellence. Etre deux, c’est génial mais on est limitées par rapport au flot d’idées que j’ai, on ne peut pas tout mettre en œuvre. On a une assistante mais il nous manque des forces de proposition, des compétences dans la vente et la communication. Cela m’obsède depuis quelques mois mais comme on a souvent été déçues de nos prestataires, on est assez frileuses.
Marie et moi avons une façon très particulière de travailler : on ne parle pas. On est tellement en harmonie que l’on n’a pas besoin de se dire ce que l’on doit faire. Chacune sait ce qu’elle doit faire et même quand l’une n’est pas présente, l’autre instinctivement va prendre sa place. C’est donc difficile quand on a une équipe car ce n’est pas ainsi que l’on manage les gens. Notre binôme est si fort que c’est difficile d’entrer dans notre relation. On a aussi une façon très cash de travailler : on ne perd pas de temps dans l’enrobage des mots. On a cette chance de ne pas être susceptibles. On avance efficacement.

Si tu ne devais conserver qu’un seul des cinq sens, ce serait...

Je me la suis déjà posé cette question. La vue ! J’aime le beau. J’ai besoin de voir du beau tout le temps. Des belles photos. Des belles personnes. J’ai toujours les yeux rivés sur l’architecture des bâtiments. J’ai vraiment un œil de photographe et je me débrouille pas mal en photographie. J’ai l’œil et j’adore voir des belles choses. J’ai besoin de voir la beauté. Le jour où je ne pourrai plus voir, je serai très malheureuse.

Le don que tu aimerais posséder

Je ne sais pas… C’est bizarre parce qu’en me posant cette question, je pense à mon chéri et je pense à Marie qui sont tous les deux mes âmes sœurs, qui se ressemblent beaucoup et qui ont ce que je n’ai pas. On est des parfaits puzzles, que ce soit avec lui ou avec elle. Je réfléchis donc à ce qu’ils ont comme don… J’aimerais bien n’avoir peur de rien. Ce n’est pas vraiment un don, mais ils n’ont pas peur de ce dont j’ai peur. En fait, ils n’ont peur de rien, ils ne sont pas gênés et moi je le suis tout le temps. C’est un don bizarre que je veux !
SI je pouvais avoir un don au sens d’un pouvoir magique, ce serait me téléporter : je gagnerais beaucoup de temps dans les transports ! Aller d’un endroit à l’autre… J’ai cette sorte de malédiction où tous les gens que j’aime partent vivre loin, dans d’autres pays du monde. Du coup, je pourrais les voir plus souvent.

article Anouk plage confluences VcommeSamediDe quelle façon te ressources-tu ?

En écrivant. En prenant le temps. En ne faisant rien. Et en allant me promener dans la nature. J’ai la chance d’avoir déménagé juste à côté des bords de Marne, j’y descends et cela me fait un bien fou. En fait, pour être encore plus précise, je me ressource – et c’est très bizarre parce que j’en ai peur – auprès de l’eau. Je me suis rendu compte que même si j’ai très peur de l’eau, elle doit être mon élément parce que j‘ai toujours vécu au bord de l’eau : je viens d’une île, les seules villes où j’ai vécu sont Saint-Maur et Bordeaux, et j’ai vécu en Australie. Je n’ai eu que deux grands amours dans ma vie, mon premier habitait sur un bateau à Joinville, c’était un navigateur comme ses parents, mon deuxième, c’est mon chéri Arnaud qui est prof d’aviron et passe sa vie sur l’eau, il a passé ses permis bateau. Mais pourquoi je tombe toujours sur des personnes qui aiment l’eau ? Ma belle-sœur s’appelle Morgane et ma grande amie, c’est Morgane. Même mon chat adore l’eau ! Près de l’eau, c’est vraiment là où je me ressource et là où j’ai toutes mes idées. Je me ressource quand je vois la mer, j’aimerais bien vivre ou avoir une maison au bord de la mer.

Ce que tu aimerais changer dans le monde

Oh là là ! J’aimerais que les gens aient confiance en eux et aient de l’amour pour eux. C’est ce que j’essaie de changer à mon échelle parce que la plupart des conflits, des choses négatives, ne serait-ce que dans le comportement des gens, vient d’un manque d’amour, d’un manque d’amour propre, d’un manque de confiance en eux. J’aimerais qu’il n’y ait pas de manque d’amour.

article Anouk appareil photo confluences VcommeSamediSi tu étais un objet, tu serais...

Un appareil photo. Là, réponse courte !

Ta couleur préférée 

Le violet. Cela a toujours été ma couleur préférée. Aujourd’hui je n’en porte plus mais avant, toute ma garde-robe était violette. J’aime cette couleur parce que ce n’est pas une couleur très commune et je n’aime pas faire comme les autres. J’adore le violet mais je n’en mets pas autour de moi. Par contre je mets du rose. J’adore le rose et le jaune. Le rose parce que ça me rend heureuse, c’est aussi dans mon identité graphique. Je pense que c’est mon côté enfantin, petite fille. J’ai toujours une touche de rose dans mes fournitures. Ça me permet de me sentir bien dans des endroits qui ne sont pas forcément agréables, cela me rend de bonne humeur. Et le jaune n’est pas spécialement ma couleur préférée mais j’aime avoir des touches de jaune parce que j’aime l’ensoleillement.

Et pour finir, en vrac, des mots ou expressions que tu aimes, pour ce qu'ils évoquent, pour leur sonorité ou pour une tout autre raison...

Bienveillance. Lumière. Confiance. Intuition. Je les dis tout le temps ! Et réaliser ses rêves !

La photo d'Anouk a été prise par son âme soeur, Marie Rouvière, la talentueuse et dynamique créatrice de «Sweet and Sour».
La photo «Holstee Manifesto» vient de  !

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et Anouksignature article confluences VcommeSamedi

 

 

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